Les meubles haut de cuisine sont un indispensable pour toute cuisine moderne. Pour des raisons d’esthétique et de sécurité, il est important d’utiliser les bonnes fixations lors de leur installation. Quelles chevilles pour meuble haut de cuisine utilisées ? Deux critères sont à prendre en compte : le type de mur et le poids du meuble. Explications et conseils dans la suite de cet article.

Cheville pour meuble haut cuisine : les critères de choix

Lorsque vous mettez en place votre meuble haut de cuisine, c’est pour y ranger ustensiles et provisions en toute sécurité. Pour cela, il est indispensable que le meuble soit solidement fixé au mur, ce qui passe par un choix judicieux des chevilles de fixations. Le choix des fixations pour une telle opération doit se faire suivant deux critères majeurs :

• Le type de mur sur lequel sera fixé le meuble haut de cuisine
• La charge à supporter 

Choisissez vos chevilles selon la nature du mur

Lors de la mise en place d’un meuble haut de cuisine, il est primordial de choisir les fixations en fonction de la nature des murs. En effet, il existe différents types de murs, mais on en distingue 4 qui sont les plus courants :

• Les parois pleines et dures : pierre dure, béton plein, brique pleine.
• Les parois creuses et dures : brique creuse, bloc béton.
• Les parois pleines et tendres : carreau de pâtre, béton cellulaire.
• Les parois creuses et tendres : plaque de plâtre

Les chevilles utilisées pour fixer un meuble haut de cuisine sur une paroi creuse et dure comme le béton et la brique creuse ne sont pas les mêmes employées en cas de paroi pleine et dure telles que la brique pleine ou même la pierre dure. Il y va de même pour les parois creuses et tendres telles que le plâtre ainsi que les parois pleines et tendres comme le béton cellulaire ou encore le carreau de plâtre. À chaque fois, il faudra choisir les chevilles adaptées au type de mur pour monter convenablement votre meuble haut de cuisine.

Évaluez la charge à supporter avant de choisir vos fixations

Lors de l’achat de vos chevilles pour meuble haut de cuisine, il faudra vous renseigner sur la charge qu’elles peuvent supporter. En plus de cela, il faudra prendre en compte le poids du meuble en lui-même, mais aussi, le type d’affaires que vous allez y entreposer.

La charge admissible pour les fixations est souvent indiquée sur l’emballage, mais d’une façon générale, choisissez vos chevilles pour meuble haut de cuisine sur les standards suivants :

• Pour une charge lourde supérieure à 50 kg, utilisez des chevilles de 10 mm de diamètre.
• Pour une charge moyenne comprise entre 20 et 50 kg, optez pour des chevilles entre 6 et 8 mm de diamètre.
• Pour une charge légère inférieure à 20 kg, choisissez des chevilles de 4 à 5 mm de diamètre.

Que retenir ? Avant de choisir vos chevilles pour meuble haut de cuisine, renseignez-vous sur la nature du mur ou il sera fixé, mais aussi sur la charge à supporter. 

Dans une maison, la charpente est l’élément qui supporte le poids du toit. Elle repose sur les quatres murs de la bâtisse. Cependant, dans certaines constructions, généralement les vieilles maisons, il arrive qu’un mur à l’intérieur supporte également le poids de la charpente : on dit de lui qu’il est porteur. De ce fait, lorsque l’on doit effectuer une rénovation nécessitant d’abattre un mur à l’intérieur d’une bâtisse, il convient de déterminer au préalable si cette action n’entraînera pas de lourdes conséquences. D’où la nécessité de connaître des astuces efficaces pour reconnaître un mur porteur dans une vieille maison.

Comment identifier un mur porteur dans une vieille maison ?

Il existe plusieurs techniques pour déterminer si un mur intérieur dans une ancienne bâtisse est porteur ou pas. Ces astuces sont notamment :

• Testez la résonance du mur : vous devez taper le mur à certains endroits, et si ce dernier sonne creux, il s’agit certainement d’une cloison, donc ce ne doit pas être un mur porteur. Cependant, il faut quand même préciser que ce dernier peut sonner creux s’il est recouvert de placo ou d’enduit, même s’il est porteur.
• Vérifiez les poutres de la maison : la présence d’une poutre sur un mur indique que ce dernier est porteur. Cependant, certaines d’entre elles sont cachées, vous devez donc les rechercher. Pour cela, tapez tout le long du haut de ce mur. Si une poutre est présente, vous obtiendrez deux sonorités différentes.
• Définir l’épaisseur du mur : un mur porteur possède une épaisseur plus importante qu’une simple cloison. De ce fait, si ce dernier est large d’environ 15 cm, alors, il s’agit certainement d’un mur porteur.
• Consultez les plans de la maison :  il s’agit du procédé le plus certain pour identifier ces murs dans une bâtisse. Sur les plans d’origine d’une maison, ils sont représentés par des traits pleins et épais.
• Explorez le faux-plafond : s’il est possible d’accéder au faux plafond de votre demeure, vous pouvez vérifier s’il s’y trouve un jeu entre le mur et le plafond. Si c’est le cas, vous pouvez conclure qu’il s’agit d’une simple cloison.

Quelles sont les règles à respecter pour abattre ou modifier un mur porteur ?

Pour agrandir une pièce ou la rendre plus lumineuse, il est parfois nécessaire de casser un mur porteur. Cela est possible à condition de respecter certaines règles. Si votre logement est en copropriété, vous allez devoir constituer un dossier et faire effectuer un état des lieux pour que l’on soit certain que les travaux effectués n’entraînent aucun dommage chez vos voisins. Dans le cas où votre logement est individuel, vous devez déclarer vos travaux à la mairie, si la façade de votre maison est modifiée.

Pour casser ou modifier un mur porteur, vous devez faire appel au BTP et à un architecte, car seul ces professionnels sont habiletés à étudier la faisabilité de votre projet et de vous orienter dans sa réalisation.

Pour cette opération, plusieurs méthodes peuvent être utilisées notamment la technique “poutrelle sur sommiers” pour la réalisation de petites ouvertures, et la technique “2 demi-poutres” pour des modifications plus importantes.